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JACQUES AUDIBERTI

Découvrez l'oeuvre et la vie de Jacques Audiberti

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BRÈVE

BRÈVE

18 mars 2020 par AAJA

Bernard Fournier, notre Président, nous parle d’Iveta Slavkova, et de son livre remarquable : Réparer l’homme, la crise de l’humanisme et l’Homme nouveau des avant-gardes autour de la Grande guerre (1909-1929), Les Presses du réel, 2020.

Iveta Slavkova, professeur assistant en histoire de l’art à l’Université américaine de Paris travaille sur la crise de l’humanisme autour des deux guerres mondiales. Dans ce livre, elle étudie avec précision et force détails les deux principaux mouvements qui ont réfuté l’humanisme, avant et après la première guerre mondiale : le futurisme de Marinetti et le Bauhaus de Gropius et Schlemmer. Ces deux propositions artistiques visent à réparer l’homme moderne morcelé et désorienté, en générant un Homme nouveau dont la force spirituelle et la grâce physique prennent source dans une guerre mythifiée. Ces deux mouvements ont eu des répercussions qui ont préparé le terrain aux fascismes et ont valorisé la destruction vue comme régénérescence. Ils sont les derniers mouvements porteurs de l’humanisme issu de la Renaissance. Cet humanisme est devenu un anti-humanisme.

C’est à partir de cette analyse qu’Iveta Slavkova retient la leçon philosophique de l’abhumanisme d’Audiberti et de Camille Bryen, « réquisitoire virulent et haut en couleur contre une humanité installée confortablement dans des valeurs présentables et bien pensantes, mais vides (…) » Et de citer le principe même de l’abhumanisme : « l’économie de l’univers n’a aucune raison de se soumettre aux investigations humaines », tiré de L’Ouvre Boîte, colloque abhumaniste (Gallimard, 1952). Audiberti et Bryen pensent qu’il faut redéfinir l’homme dans l’univers et réviser les notions de ‘nature’ et d‘essence humaine’ à l’aune des catastrophes historiques.

On ne peut que citer la phrase de conclusion de ce remarquable et synthétique ouvrage : « L’analyse de leur [futurisme et Bauhaus] ‘erreur épistémologique’ pourrait même nous inciter -et cela est paradoxal au regard de leur foi en l’humanisme- à vouloir entreprendre une « cure d’amaigrissement du sujet » ».

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BREVES

25 septembre 2015 par AAJA

SUR LES PAS DE MON PÈRE…

Le 25 septembre 2015,  dans la Maison de Quartier Jacques Audiberti à Lozère, Marie-Louise Audiberti, fille de Jacques Audiberti, est revenue sur les pas de son père.

Devant les Lozérois réunis, elle a évoqué les lieux que son père aimait, Antibes, Paris dans de nombreux appartements et bien sûr Lozère, devenu Coresse dans « Dimanche m’attend » son dernier livre dans lequel il évoque Lozère qu’il aimait arpenter les dimanches après la messe.

Il aimait ce Hurepoix d’Ile de France, l’Yvette qui court lentement dans le creux de la vallée de Chevreuse, les commerçants de Lozère et les homélies du père Jean Schmickrath.

Pour en savoir plus sur Audiberti,  vu par l’œil tendre et précis de sa fille, il faut lire le livre de Marie-Louise Audiberti. Editions L’Amourier, 15, 00€

  • Marie-Louise Audiberti dédicaçant son livre
  • A Lozère, Coresse pour Audiberti…
  • Livre de Marie-Louise Audiberti

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BRÈVES

1 septembre 2015 par AAJA

JACQUES AUDIBERTI ET LE MOYEN-AGE

Notre amie, Nelly Labère, spécialiste du Moyen-Age qui a organisé en mars 2015, l’Anti-colloque autour de Jacques Audiberti, a sorti un livre sur Jacques Audiberti et le Moyen-Age.

Vous trouverez le bon de commande ci-dessous .

A lire absolument

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Nelly Labère lors de l’Anti-colloque

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LE DICTIONNAIRE AUDIBERTI

22 avril 2015 par AAJA

Le dictionnaire Audiberti vient de paraître aux Editions Honoré Champion, sous la direction de JeanYves Guérin, avec une préface de JeanYves Guérin. 560 pages, 110€

Jacques Audiberti (1899-1965) n’est pas seulement l’auteur du Mal court, une brillante comédie-bouffe qui est à l’affiche depuis plusieurs dizaines d’années. Comme Victor Hugo dont il se veut le continuateur, c’est un polygraphe prolixe qu’ont admiré François Truffaut et Claude Nougaro. C’est toute son œuvre qui comprend des poésies, des romans, des pièces de théâtre, de la critique cinématographique et même des dessins et des peintures que présente ici une équipe d’universitaires.

JeanYves Guérin est professeur de littérature française à l’université Sorbonne nouvelle Paris 3. Il a été le maître d’œuvre du Dictionnaire Eugène Ionesco et du Dictionnaire des pièces de théâtre françaises du vingtième siècle publiés chez le même éditeur.

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AUDIBERTI-NOUGARO

27 mars 2015 par AAJA

Le 27 mars 2015 au Studio Raspail

« Vous devriez écrire plus direct, plus saisissant, plus boxeur » murmure Jacques Audiberti de sa voix sourde.

Il vient de lire à haute voix un article qu’un jeune journaliste appelé Claude Nougaro est venu lui soumettre. Nous  sommes en 1954 à la terrasse des « Deux Magots » à Saint Germain des Près. C’est leur première rencontre. Jacques a 55 ans et Claude qui en a 25 va bientôt muscler son verbe sur les conseils de son nouveau maître puis passer du journalisme à la chanson et mettre le feu à une langue française revivifiée par un corps à corps serré avec le jazz, les tambours de l’Afrique et du Brésil.

A l’occasion des 50 ans de la disparition de Jacques Audiberti, Frédéric Pagès a célébré en chansons, textes et récits, cette belle et féconde amitié.

Chanteur-voyageur, Frédéric Pagès développe ses activités musicales entre la France et le Brésil.

Il pratique la chanson sous toutes ses formes mais il aime aussi les alliages atypiques entre les mots, les sons et les souffles, la mise en voix et en rythmes de textes littéraires, le choc du verbe et de la pulsation.

Aussi attentif à la densité et à la musicalité des paroles qu’à l’intensité des mélodies qui composent son répertoire Frédéric Pagès est toujours entouré par des musiciens de premier plan, davantage partenaires qu’accompagnateurs, issus du jazz et des musiques du monde.

Avec eux et dans diverses configurations, mêlant le chant, le récit et l’invocation il s’est produit notamment au Centre Pompidou et à la prison de la Santé, à la Cité de la Musique, sur les scènes de l’Apollo et du Dôme, et à l’espace 93 de Clichy-sous-Bois où il a lancé son CD « Lettre-Océan » mais aussi dans de nombreux festivals, en France et au Brésil.

Passionné de littérature, Frédéric Pagès a été initié à Audiberti  par Claude Nougaro au cours de rencontres qui furent  aussi de véritables « séances de travail » (sur l’écriture et l’interprétation des chansons notamment) qu’il a raconté dans un petit ouvrage Je te passe les consignes. Rencontres avec Claude Nougaro (Le Grand Babyl, Paris 2014)

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BRÈVE…

12 janvier 2012 par AAJA

LA QUINZAINE DE GILLES COSTAZ DANS L’AVANT-SCÈNE THÉÂTRE  N°1316 DU 15 JANVIER 2012

Une valse à trois temps

Le promeneur théâtral a sans doute trois pôles d’attraction : les maîtres,
avec qui il est certain d’atteindre immédiatement les hauteurs du répertoire,
la nouvelle création où il part en quête de découvertes, et les moments de fête
fondés avant tout sur le pur spectacle.

Deux films de Jacques Baratier ressuscitaient à la fois l’époque, avec une
oeuvre documentaire qui capte Audiberti et d’autres créateurs (Le beau
désordre)
 et le génie du poète devenu scénariste le temps
d’écrire La poupée. Pour le théâtre d’Audiberti, Jean-Claude Penchenat
mit en espace la pièce méconnue sur Vauban, bâton et ruban
et la fourmi dans le corps. Cette deuxième pièce est célèbre pour
avoir fait scandale aux « mardis habillés » de la Comédie-Française où
elle fut créée en 1961.

On y voit une chanoinesse défier le vicomte de Turenne et s’offrir par la
force les plaisirs de la chair. la mise en espace n’était pas loin d’une
véritable mise en scène. Neuf comédiens, dont Chloé Donn, Jean-Claude Penchenat
et Jean Pommier, faisant crépiter ce texte virevoltant. Quelle langue, quelle
fantaisie, quels éclats de génie ! la compagnie Abraxas de Jean-Claude Penchenat
donne sa pleine mesure à une oeuvre qui, baroque, excessive, brûlante,
douloureuse, hilarante est au dehors de toute mesure !

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