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JACQUES AUDIBERTI

Découvrez l'oeuvre et la vie de Jacques Audiberti

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PRIX JACQUES AUDIBERTI

LE GRAND PRIX LITTÉRAIRE JACQUES AUDIBERTI 2019

17 octobre 2019 par AAJA

PRIX JACQUES-AUDIBERTI : APRÈS TESSON, EL ASWANY

Romancier, nouvelliste et essayiste. Alan El Aswany est l’un des plus célèbres écrivains du monde arabe, engagé dans les valeurs de la démocratie. Son dernier ouvrage chez Actes Sud  s’est vendu à plus de 30000 exemplaires. Le jury présidé par Didier Van Cauwelaert le récompense du prix Jacques Audiberti pour l’ensemble de son œuvre.

Qu’est-ce que représente pour vous Jacques Audiberti ?

C’est un grand maître de la littérature. Il n’a pas été assez reconnu au niveau de son talent. Il avait une vision que j’aime  beaucoup de la vie et de l’être humain. C’est un honneur de vor mon nom associé au sien grâce à ce prix.

Vous qui luttez par vos écrits contre l’oppression, comment avez-vous vécu la chute du mur de Berlin dont on fête les 30 ans ?

 Je suis de gauche. Je suis socialiste. La grande leçon de ce qui s’est passé en Europe de l’Est et en Union Soviétique, c’est qu’on ne peut pas priver l’individu de sa liberté. Je pense que le socialisme nous a donné une manière de comprendre ce monde avec laquelle je suis plutôt d’accord. Je pense que l’Etat a un rôle à jouer pour protéger les classes les plus faibles. La chute du mur de Berlin a marqué la fin d’une époque. C’était symbolique. Il fallait qu’elle finisse. Vraiment.

Est-ce compliqué d’être écrivain dans un monde si bouleversé ?

Ce n’est pas un métier simple. D’ailleurs j’étais dentiste avant d’être écrivain. Je lutte contre toutes les formes de dictature par mes écrits. J’en suis donc la preuve vivante. Je suis d’ailleurs toujours interdit de séjour dans mon pays, l’Egypte, à cause de mes écrits. Mo dernier livre ne sortira jamais là-bas. On veut me trainer devant un tribunal militaire pour ce que j’ai écrit. Pourtant je n’ai rien fait de mal.  Etre écrivain a toujours été très compliqué en ce sens. On confond les personnages d’un roman et l’auteur. J’écris parce que je ne suis pas d’accord avec une certaine forme du monde. Je sais qu’il y a un certain prix à payer pour cela.

Quel sera votre prochain livre ?

J’ai choisi de faire un essai sur le syndrome de la dictature. C’est une étude, une recherche sur les dictateurs du XXème siècle ce qu’ils ont en commun. J’écris en même temps un roman sur Alexandrie dans les années 60. C’était la fin d’une époque cosmopolite.

Propos recueillis par Robert Yvon, Nice-Matin

  • Jean Léonetti, Alan El Aswani & Didier Van Cauwelaert
  • Les membres du Jury du Grand Prix Jacques Audiberti

Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

GRAND PRIX JACQUES AUDIBERTI 2018

18 octobre 2018 par AAJA

Décerné par la ville d’Antibes et attribué par un Jury de femmes et d’hommes de Lettres présidé par Didier Van Cauwelaert, le Prix Audiberti a été remis, pour cette année 2018, à Sylvain Tesson pour l’ensemble de son oeuvre et, sans doute, plus particulièrement pour « Un été avec Homère », son livre le plus récent. Pour l’écrire il est allé vivre un temps sur une île grecque des Cyclades, ainsi correspondait-il aux critères de ce prix donné à un livre en résonance avec l’oeuvre de Jacques Audiberti et en rapport avec la Méditerranée.

Sylvain Tesson conseille de remettre à plus tard toutes les contraintes du quotidien et de fermer les écrans pour lire (ou relire) au plus vite « L’Iliade » et « L’Odyssée », afin de découvrir ces oeuvres différemment de nos versions grecques – si tant est que le grec ait été une des matières de notre programme scolaire. Il décrit Homère comme un génie qui aurait inventé la littérature, ou comme une collectivité de poètes conteurs. Il avance même la probabilité d’un « ravaudeur » qui aurait rassemblé dans un style admirable des récits de tradition orale.

Il estime que lire Homère est un plaisir et que c’est lui qui aurait dû recevoir le Prix Audiberti ! Audiberti dont il a fait l’éloge dans son discours de remerciements, admirant l’humour de ce « poète de la drôlerie ».

Son père, Philippe Tesson, célèbre journaliste spécialiste de la critique théâtrale, lui a transmis l’amour des mots. Mais ce sont ses voyages qui ont été sa source d’inspiration et ont stimulé son imaginaire, sans pourtant écrire ce qu’on appelle de « la littérature de voyage ». Sa recette du bonheur, c’est une fenêtre ouverte sur le Lac Baïkal au fin fond de la Russie. L’âme slave ne cesse de l’obséder, cependant il ne veut être accroché à aucun lieu, ni par aucun lien et n’a d’ailleurs ni enfant, ni portable : aucune attache !

En 1991, il découvre l’aventure lors d’une traversée à vélo du désert d’Islande, et il enchaîne, en 1993 et 1994, avec un tour du monde toujours à vélo, mais cette fois avec un copain de lycée, Alexandre Poussin. Ce sera « On a roulé sur la terre », écrit à deux. Il a parcouru la planète par tous les moyens de locomotion, mais surtout à pied ou à bicyclette, allant jusqu’au sommet de l’Himalaya (5000 kms en 5 mois). Ses voyages sur toute la planète le ramènent à ses voyages intérieurs et à des mots qu’il préfère de loin aux photos. Pour écrire, il lui faut voyager de par le monde. Pas un continent ne lui est inconnu et chaque pays représente une source d’inspiration. Il écrit que « la nature féconde le regard, le regard nourrit l’inspiration, l’inspiration engendre l’oeuvre ».

On ne peut que constater combien « Un été avec Homère » est un hymne à la nature. Il y compare les sirènes de l’Antiquité au Google d’aujourd’hui qui sait tout de nous !

Il a obtenu le prix Goncourt de la nouvelle en 2009, pour « Une vie à coucher dehors » et le prix Médicis Essai en 2011 pour « Dans les forêts de Sibérie », où il raconte son expérience solitaire dans une cabane isolée durant plusieurs mois. Ce best-seller a été adapté en film réalisé par Safy Nebbou, avec Raphaël Personnaz comme alter ego.

En tombant d’un toit, Sylvain Tesson a eu un grave accident, entraînant huit jours de coma et de nombreuses fractures, mais, après un temps de rééducation, il a repris au plus vite ses habitudes de lecture, d’écriture, et même d’escalade, faisant davantage attention en s’équipant de cordes

Quoi qu’il arrive il continuera à voyager et à grimper ici ou là, et ainsi offrira à ses groupies des lectures toujours passionnantes. 

Caroline Boudet-Lefort, Art Côte d’Azur

Sylvain Tesson fait une nouvelle déclaration d’amour à la planète maltraitée par ses habitants. Lui en confier le sort  ne serait pas une mauvaise idée. Il la nettoierait de ses déchets et de ses êtres néfastes, la débarrasserait de sa crasse, la ferait briller comme un sou neuf.

Vénus Khoury Ghata, Grand Prix Jacques Audiberti 2013, lors de la remise du Grand Prix Jacques Audiberti 2018 à Sylvain Tesson

  • Vénus Khoury Ghata, Grand Prix 2013 et membre du jury
  • Sylvain Tesson, Grand Prix 2018
  • Marie-Louise Audiberti, Jean Léonetti, Maire d’Antibes et Sylvain Tesson
  • Didier Van Cauwelaert entre Marie-Louise Audiberti et Jean Léonetti
  • Sylvain Tesson
  • Les membres du Jury
  • Sylvain Tesson

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

    LE GRAND PRIX LITTÉRAIRE JACQUES AUDIBERTI 2017

    23 octobre 2017 par AAJA

    Créé en 1989, le Prix Audiberti récompense chaque année un auteur dont l’oeuvre est en résonance avec l’oeuvre de Jacques Audiberti et fidèle à la culture méditerranéenne. Cette année, il a été attribué à Arturo Pérez-Reverte, de l’Académie Royale d’Espagne, pour l’ensemble de son oeuvre.

    Star du roman d’aventures historiques en Espagne, Arturo Pérez-Reverte est l’écrivain espagnol le plus connu en France. 

    Diplômé de Sciences Politiques et journaliste, il a été grand reporter de guerre pour la télévision espagnole notamment pendant la crise du Golfe et en Bosnie. Il en garde des souvenirs terrifiants, par exemple celui d’un « snipper » choisissant froidement qu’elle serait sa cible. La cruauté était partout et il lui a fallu admettre combien la condition humaine est cruelle et que le grand danger de notre époque est l’oubli. Nombre d’hommes ont vécu des horreurs (guerre d’Espagne, Titanic, sida,…), mais ils oublient et la vie continue dans un perpétuel recommencement. Chacun s’installe dans la tranquillité, oublie et reste calme entre deux catastrophes. Vivre dans une bibliothèque est donc pour Arturo Pérez-Reverte plus qu’un refuge. Ses romans sont une synthèse entre un pessimisme lucide et une allégresse vitale.

    Lors de la remise du Prix, le Président du Jury, Didier Van Cauwelart, a rendu un vibrant hommage à Michel Déon, son prédécesseur, durant dix-huit ans, qui lui a cédé la présidence en 2007. Il a rappelé combien cet écrivain aimait les mots et disant que lire restera toujours un rempart contre l’obscurantisme. 

    Si, au cours de cette remise de prix, il a été beaucoup question de la Méditerranée, berceau culturel commun de la France et de l’Espagne, par contre Audiberti a été quelque peu oublié. Il faut dire que l’univers d’Arturo Pérez-Reverte est loin de celui de l’auteur Antibois. Le choix de cet écrivain érudit et plein d’humour est cependant judicieux.  Issu d’une famille de pécheurs Arturo Pérez-Reverte a une passion pour la mer et la navigation. 

     S’il n’est pas sur son bateau avec lequel il s’est toujours mesuré à la mer, il s’immerge dans son bureau pour y écrire ses romans, entouré de livres et d’armes anciennes dont il fait collection. Il va de soi qu’un de ses auteurs préférés est Joseph Conrad, grand navigateur de par le monde, mais son favori reste Alexandre Dumas dont le style d’écriture est proche du sien et qu’il a lu en français pour en tirer toute la saveur. Francophile depuis toujours, il dit que, pour un Espagnol, la France est la terre d’exil naturelle, une seconde patrie de consolation. Essayer de déplacer le centre de gravité de l’Europe à Berlin lui semble un leurre, pour lui c’est et cela restera la France.

    Son dernier livre paru en France, « Deux hommes de bien », transporte le lecteur à la fin du XVIIIe siècle. Deux membres de l’Académie royale d’Espagne doivent rapporter dans leurs pays l’Encyclopédie qui y est alors interdite. 

    Des routes infestées de brigands et des auberges inconfortables précèdent leur arrivée dans un Paris libertin et culturel. Arturo Pérez-Reverte s’en donne à coeur joie dans son domaine privilégié, entre fiction et réalité historique. Sous la plume de ce francophile, l’esprit des Lumières brille intensément dans ce roman d’aventures où se retrouve la verve épique des « Trois Mousquetaires ».

    Plusieurs des romans d’Arturo Pérez-Reverte ont été adaptés au cinéma ou à la télévision. Citons, entre autres, « Capitaine Alatriste » avec Viggo Mortensen, et « La Neuvième Porte » de Roman Polanski avec Johnny Depp, d’après « Club Dumas ». Avec une certaine ironie, il a jugé « pas mal ! » cette adaptation. Il est évident que le livre est toujours trahi par un film, aussi l’auteur doit-il laisser toute liberté au réalisateur.

    Malgré un certain pessimisme Arturo Pérez-Reverte est un homme plein d’humour dont il truffe une oeuvre, à mi-chemin entre policier et roman historique avec par ci par là de pertinentes réflexions philosophiques.

    Caroline Boudet-Lefort

    • Les membres du jury
    • Arturo Pérez-Reverte, Grand Prix Jacques Audiberti 2017

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

    GRAND PRIX LITTERAIRE JACQUES AUDIBERTI 2016

    25 septembre 2016 par AAJA

    Cette année, la Ville d’Antibes a remis le Prix Audiberti 2016 à un jeune homme de 98 ans, René de Obaldia. En effet, il a conservé le pétillement d’esprit de la jeunesse et un humour ravageur. Jamais conférence de Presse ne s’est ainsi transformé en éclat de rire.

    En présentant René de Obaldia, le Président du Jury, Didier Van Cauwelaert, a précisé que l’auteur n’entrait dans aucune catégorie, mais que cet « inventeur de langage » venait à merveille dans la lignée de Jacques Audiberti : leurs styles d’écriture, fantaisiste et non cérébrale, ont de nombreux points communs. Citant aussitôt « Génousie », l’une de ses pièces vedettes : « Il faut beaucoup de patience pour entrer dans l’univers des gens. Il faut la mort. Et encore ! La mort est bien souvent imitée ! » Il a inventé le « génousien » la langue de la fantaisie, de l’amour et de la tendresse pudique, a ajouté Didier Van Cauwelaert.

    Dramaturge, romancier et poète français, né à Hong Kong en 1918, René de Obaldia écrit des textes qui sont presque tous empreints d’un humour fantastique, de malice incisive et d’imagination. Fils d’un diplomate panaméen et d’une mère d’origine picarde, cousine de Michèle Morgan, il grandit entre Amiens et Paris, avant d’être mobilisé et fait prisonnier durant la Grande Guerre. Mais, même dans les pires moments, il a gardé son humour particulier : allègre, caustique, féroce, jamais goguenard. Dès 1961, Jean Vilar monte au TNP sa première grande pièce « Génousie » qui le place aux côtés d’Audiberti, Ionesco, Beckett. Maintenant, son oeuvre, traduite en 28 langues, est l’une des plus jouée dans le monde. Elu à l’Académie française en 1999, il en est le doyen. A propos de cette élection, il cite Flaubert qui aurait dit « Etre contre l’Académie, et faire tout pour y rentrer ». Par ailleurs, il collectionne de nombreux Prix, dont celui de l’humour noir et celui de la poésie… Cependant, il était ravi de recevoir des mains du Maire, Jean Léonetti, le prix Audiberti attribué par le Jury de la Ville d’Antibes (Didier Van Cauwelaert, Simone Torres-Forêt-Dodelin, Marie-Louise Audiberti, Jacques Gantié, Pierre Joannon, Dominique Bona, Jean-Christophe Rufin, Vénus Khoury Ghata), d’autant que cela maintient vivante la mémoire de Jacques Audiberti.

    Le Prix récompense toute l’oeuvre de l’auteur choisi. Celle de René de Obadia nous amène dans le plaisir de vivre et la certitude de mourir. Comment faire ? Deux potions magiques : l’amour et l’humour pour faire en sorte que ce soit acceptable. Souvent déçu par l’être humain, l’auteur cite : « Un homme qui de son vivant consent à être esclave, le sera totalement une fois mort ».

    Il précise que sa forme d’humour l’a aidé, mais qu’il garde toujours en lui « ce sentiment tragique de la vie ». Jérôme Garcin a d’ailleurs dit qu’il est « l’auteur d’une pièce de théâtre qu’il n’a pas écrite, mise en scène à son insu et dont il joue le rôle-titre : sa vie » ! Car, quand il écrit c’est un clin d’oeil ou un pied de nez à ce qu’il a vécu. Et il a vécu beaucoup de choses diverses : il s’amuse d’avoir été parolier d’un tube de Luis Mariano « Ma chérie » et – souvenir impérissable ! – en faisant de la figuration pour un ami metteur en scène, il a eu l’occasion de donner la réplique à Louis Jouvet.

    Malgré son âge avancé, il fait preuve d’un esprit alerte et d’une grande mémoire, n’étant jamais en manque d’une citation amusante. Ainsi, quand il parle de Julien Green, dans le fauteuil duquel il a succédé à l’Académie française, il raconte que, en tant que protestant converti au catholicisme, Julien Green était hanté par le Diable, le Malin. Et de citer aussitôt Cocteau : « Sans le Diable, Dieu n’aurait jamais atteint le grand public ! »

    Son oeuvre est impérissable et on ne peut que regretter de n’avoir pas vu depuis longtemps « Du vent dans les branches de sassafras », une de ses pièces les plus jouées pourtant.  Bravo au Jury d’avoir choisi ce merveilleux lauréat qui a avoué : « A force d’exister, on finit par vieillir ». Eh oui !

    Caroline Boudet-Lefort

    • Jean Léonetti & René de Obaldia
    • Les membres du jury entourent René de Obaldia
    • René de Obaldia & Didier Van Cauwelaert

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

    GRAND PRIX LITTERAIRE JACQUES AUDIBERTI 2015

    14 novembre 2015 par AAJA

    Daniel Rondeau, Grand Prix Jacques Audiberti 2015…

    • Recto carton d’invitation
    • Verso carton d’invitation
    • Programme
    • Daniel Rondeau et Marie-Louise Audiberti
    • Daniel Rondeau entouré de Jean Léonetti, Maire d’Antibes & Didier Van Cauwelaert
    • Les membres du jury
    • Daniel Rondeau
    • Daniel Rondeau, Jean Léonetti & Didier Van Cauwelaert
    • Daniel Rondeau

    DANIEL RONDEAU, SON ÉPOPÉE LITTÉRAIRE À L’UNANIMITÉ

    C’est par ce titre unanime que Gaelle Belda annonce dans Nice Matin son excellent papier sur Daniel Rondeau, le nouveau prix littéraire Jacques Audiberti 2015

    Daniel Rondeau, né le 7 mai 1948  un écrivain, éditeur, journaliste et diplomate français. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages parmi lesquels des livres autobiographiques, des romans, notamment Dans la marche du temps, une série de récits sur des villes, et des textes sur la littérature et l’histoire. Ses livres sont traduits en plusieurs langues, espagnol, italien, portugais, grec, turc, japonais et russe.

    Daniel Rondeau publie en 1979 son premier livre, un livre d’histoire, Chagrin lorrain, unanimement salué par les spécialistes. À la même époque, il travaille pour la radio et crée l’émission Mémoires ouvertes où il utilise les centaines de témoignages qu’il a enregistrés de militants, d’ouvriers, d’immigrés…

    En 1982, Daniel Rondeau publie son premier roman L’Age-Déraison, véritable biographie imaginaire de Johnny H., Les Tambours du monde en 1991, La part du diable en 1992.

    En 2006, il publie une somme monumentale, Dans la Marche du temps, Cet ouvrage sera salué par la presse française et internationale.

    De 1985 à 1998, il est grand reporter au Nouvel Observateur. De 1998 à 2007, il est éditorialiste à L’Express. Ces années de journalismes sont autant d’années d’écritures et de dialogues avec les écrivains. Beaucoup de ses articles ont été rassemblés dans trois livres, Trans-Europe-Express en 1984, Les Fêtes partagées en 1994 et réédité en 2015, Journal de lecture en 2007.

    À la fin des années 1980, il crée et anime une émission culturelle et politique sur la 7, Dialogue. Il est l’auteur de plusieurs films pour la télévision (Alexandrie la septième merveille, Malraux ou la grande vie, Des hommes libres avec Alain Ferrari).

    Daniel Rondeau est engagé dans les combats de son temps, étudiant établi en usine après 1968, expérience qu’il raconte dans son livre L’enthousiasme, il soutient plus tard la publication des Versets Sataniques de Salman Rushdie, remue ciel et terre en faveur de la résistance libanaise contre le terrorisme syrien. Son livre, Chronique du Liban rebelle publié en 1991, interdit à la vente au Liban, lui vaudra d’être longtemps interdit de séjour dans ce pays, il milite pour défendre Sarajevo assiégé.

    Publié en 1994, son livre Mitterrand et nous est sans doute l’un des premiers à remettre en cause la politique du président français. À la fin de cette même année et peu avant sa mort, Roger Stéphane lui fait promettre de terminer leur livre d’entretiens sur les premiers Français libres. Il tiendra sa promesse et publiera des hommes libres plusieurs années après son décès. Dans son essai Camus ou les promesses de la vie, il célèbre l’engagement et la liberté de ce grand écrivain. En 2014, Daniel Rondeau publie Vingt ans et plus, son journal, une somme littéraire, regard d’un homme passionné par son temps.

    En avril 2008, il est nommé ambassadeur à Malte. Dans le cadre de ses fonctions, il organise avec la Marine nationale, en octobre 2009, de La Valette à Beyrouth, en passant par Tunis, Tripoli, Chypre, l’opération Ulysse 2009, un voyage symbolique et politique qui réunit des écrivains, des poètes, des historiens, des savants issus de différents pays méditerranéens, embarqués sur le pétrolier ravitailleur La Meuse. À chaque escale, ces auteurs donnent des conférences et participent à des débats, rappelant que la Méditerranée, berceau de notre identité commune, est aussi un espace de sagesse et de liberté. Il est alors l’un des premiers à attirer l’attention sur la tragédie des immigrants africains qui meurent en mer.

    En novembre 2011, il est nommé délégué permanent de la France auprès de l’UNESCO. En mars et avril 2012, il est le parrain du premier Modèle des Nations unies du campus euro-américain à Reims de l’Institut d’études politiques de Paris. Pendant sa mission à l’Unesco, il organise l’appel de Saint Petersbourg pour sauver les mausolées du Mali et deux conférences publiques de scientifiques israéliens et palestiniens avec Catherine Bréchignac de l’Académie des Sciences et le groupe Ipso (Israeli and Palestinian Scientists Organization). Après cinq années d’ambassade, il démissionne de ses fonctions en 2013 pour retourner à ses livres. Il représente actuellement le think tank de l’Onu (UN University) à l’Unesco.

    1988, Prix Populiste pour L’enthousiasme. 1994, Prix Liberté Littéraire pour les Fêtes partagées. 1998, Grand Prix de Littérature Paul Morand de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre. 1998, Prix des Deux Magots pour Alexandrie. 2014, Prix Saint Simon pour Vingt ans et plus.

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

    GRAND PRIX LITTERAIRE JACQUES AUDIBERTI 2014

    25 octobre 2014 par AAJA

    Jean-Noël Pancrazi reçoit le Grand Prix des mains de Jean Léonetti, Maire d’Antibes…
    • Jean Léonetti & Jean-Noël Pancrazi
    • Vénus Khoury Ghata, Jean-Noël Pancrazi & Marie-Louise Audibertil
    • Les membres du jury
    • Jean-Noël Pancrazi et Jean Léonetti

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

    GRAND PRIX LITTERAIRE JACQUES AUDIBERTI 2013

    25 septembre 2013 par AAJA

    Vénus Kouri Ghata reçoit le Grand Prix Jacques Audiberti de la Ville d’Antibes…
    • Vénus Kouri Ghata
    • Vénus Kouri Ghata & Jean Léonetti
    • Vénus Kouri Ghata
    • Les membres du jury autour de la lauréate

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

    LE GRAND PRIX LITTÉRAIRE JACQUES AUDIBERTI 2012

    22 octobre 2012 par AAJA

    PRIX JACQUES-AUDIBERTI : Jean-Christophe Rufin

    Le Prix littéraire Jacques Audiberti  a été  décerné cette année à l’écrivain Jean-Christophe Rufin. La remise de ce prix par Monsieur Jean Leonetti, Député-Maire d’Antibes s’est déroulée le 5 octobre dernier en présence des membres du jury. La journée s’est terminée par une lecture de textes de l’œuvre de Jean-Christophe Rufin.

    Jean-Christophe Rufin, né en 1952, est médecin, historien, écrivain et diplomate français.

    Il est l’un des pionniers du mouvement humanitaire Médecins Sans Frontières et a consacré plus d0e vingt ans de sa vie à travailler dans des ONG, telles qu’Action Contre la Faim, Médecins Sans Frontières ou la Croix Rouge française. En 1999, il est en poste au Kosovo comme Administrateur de l’Association Première Urgence et dirige à l’Ecole de guerre un séminaire intitulé « ONU et maintien de la paix ».

    Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il devient, de 1986 à 1988, conseiller du Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme. En 1989-1990, il s’expatrie au Brésil en tant qu’Attaché Culturel et de Coopération de l’Ambassade de France. En 1993, il entre au Cabinet de François Léotard, Ministre de la Défense, comme conseiller spécialisé dans la réflexion stratégiques sur les relations Nord/Sud, et le restera deux ans. Directeur de recherches à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques entre 1996 et 1999, il conduit la première mission humanitaire en Bosnie-Hernzegovine. Enfin en 2007, il est nommé Ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie.

    En parallèle, il est maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris entre 1991 et 2002, puis à l’Université de Paris 13 et à l’Ecole de Guerre.

    Depuis 2005, il est membre du Conseil de Surveillance du groupe Express-Expansion, et membre des Conseils d’Administration de l’Institut Pasteur, de France Télévision et de l’OFPRA.

    Auteur de nombreux romans et lauréat du Prix Goncourt en 2001 pour Rouge Brésil, il a été élu en 2008 à l’Académie Française, dont il est le plus jeune membre.

    • Jean-Christophe Rufin

    Classé sous :PRIX JACQUES AUDIBERTI

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