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JACQUES AUDIBERTI

Découvrez l'oeuvre et la vie de Jacques Audiberti

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Evènements

COEUR À CUIR, UN RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE DE JACQUES COEUR

18 septembre 2017 par AAJA

Comme une évidence. Alors qu’il a placé 2017 sous le signe de Jacques Cœur, le conseil départemental a ouvert ses portes à Double Cœur pour une lecture théâtralisée consacrée au grand argentier du roi Charles VII.
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la salle du Duc Jean a servi d’écrin, les 16 et 17 septembre derniers, à deux représentations du Jeu de a vie et de la mort de Jacques Cœur. Le metteur en scène, Jean-Claude Penchenat, cofondateur du Théâtre du Soleil et ses comédiens prêtent leurs voix aux personnages de la pièce Cœur à cuir de Jacques Audiberti. Le poète et dramaturge du XXe siècle, avait fait de Jacques Cœur, homme à l’ascension exceptionnelle, le personnage central d’une pièce radiophonique adaptée il y a 50 ans au théâtre de Bourges. « Les 19 représentations rencontrèrent un tel succès que la pièce a été reprise à Paris, au Théâtre de l’Atelier », se souvient François Carré, Président de Double Cœur.
Avant d’éditer, en 2010, un livre-CD autour de la pièce de Jacques Audiberti, l’association qui œuvre pour la transmission de la mémoire de la décentralisation culturelle avait déjà proposé en 2006 cette lecture au Palais Jacques-Cœur  et à l’abbaye de Norlac.
D’après Le Berry républicain du 5 septembre 2017

Personnage hors du commun, Jacques Cœur  demeure indéfectiblement lié à la ville de Bourges.
Comte de Monte-Cristo d’un autre temps,  il a connu lui aussi un parcours tout à fait exceptionnel, mais à la différence du héros d’Alexandre Dumas, sa vie fut bien réelle.
Grand poète et dramaturge du XXe siècle, Jacques Audiberti s’est saisi de cette figure emblématique pour en faire le personnage central de al pièce radiophonique Cœur à cuire ou la vie et la mort de Jacques Cœur présentée les 16 et 17 septembre dans ce magnifique écrin qu’est la salle du Duc Jean. Une succession de tableaux dans lesquels l’association Double Cœur a invité le public à suivre l’évolution du grand argentier. Une comédie, sous la forme d’une lecture à quatre voix, interprétée par Alexis Perret, Damien Roussineau, Claire Lamarre et Jean-Claude Penchenat qui signe la mise en espace de la pièce.
Plus qu’un spectacle, ce fut une véritable invitation à un rendez-vous avec l’histoire. Les quatre comédiens ont su restituer au travers de l’écriture poétique et truculente d’Audiberti, l’ascension, jusqu’au procès et la mort, d’un homme d’affaires du XVe siècle, pourtant si proche de nous.

D’après le Berry Républicain du dimanche 17 septembre 2017

  • Jean-Claude Penchenat entouré de ses acteurs…
  • Palais Jacques-Cœur et l’abbaye de Norlac.
  • Jean-Claude Penchenat entouré de ses acteurs…

Extrait de Coeur à cuir de Jacques Audiberti à Bourges septembre 2017

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Plaque du souvenir à Lozère

21 septembre 2015 par AAJA

Extrait du discours de Madame Jacqueline Bizet, présidente de l’association « Mémoire de Lozère » pour la pose de la plaque:

(…) Les racines méditerranéennes d’Audiberti étaient pour lui essentielles, comme le montre bien sa fille cadette Madame Marie-Louise Audiberti dans « Sur les pas de mon père », le bel ouvrage qu’elle lui a consacré en 2014, et dont elle viendra nous parler vendredi prochain à quelques pas d’ici, dans cette même Maison de quartier.
Dans ce témoignage sensible et très personnel, elle s’attache à évoquer la figure de Jacques Audiberti à travers tous les lieux qu’il a successivement connus et fréquentés, et nous donne à voir un être tourmenté, en perpétuelle errance, et qui, malgré sa forte corpulence et sa truculence méditerranéenne, était traversé de fêlures intimes.       

Lorsqu’à la recherche d’un port d’attache pour sa famille, il achète ce pavillon en 1951, cet auteur prolifique a déjà écrit l’essentiel de son œuvre poétique, et une quinzaine de romans. Dès ses débuts au théâtre, en 1946, il a connu un succès immédiat avec « Quoat-Quoat », et sa première véritable pièce, « Le mal court », créée en 1947 au théâtre La Bruyère, avec notamment une jeune actrice débutante nommée… Suzanne Flon, a reçu elle aussi un excellent accueil de la critique.

Au cours des quelque quinze années qu’il habitera de façon discontinue dans cette maison, ce grand marcheur aura l’occasion d’apprécier de longues promenades le long de l’Yvette ou sur le plateau de Palaiseau, même si, avec l’extension de l’aéroport d’Orly au début des années soixante, lui qui avait horreur du bruit souffrira particulièrement de la ronde incessante des « bouings », comme il disait.

C’est ici que viendront régulièrement lui rendre visite son voisin l’auteur dramatique Roger Ferdinand, qui habitait un peu plus haut la « Maison des pins » de Charles Péguy, et son grand ami Claude Nougaro, qui, au fil des ans, devint pour lui un véritable fils spirituel, et eut lui-même des attaches avec Lozère, puisque sa première femme, Sylvie, comme sa fille – la célèbre Cécile de la chanson – vécurent toutes les deux tout près d’ici dans notre quartier.

C’est dans son dernier livre, « Dimanche m’attend », qui sera publié à l’automne 1965 quelques semaines seulement après sa mort, que votre père, Madame, parlera de notre Lozère, rebaptisé « Coresse » pour l’occasion, dans un jeu de mots à ricochets dont il avait le secret, par assonance avec la région de « Corrèze ».

Quand, sur la suggestion de son ami le cinéaste Jacques Baratier, il entreprend à partir de l’hiver 1963 la rédaction de son journal, il est déjà malade, et, peu de temps après, il sait qu’il est condamné par son cancer, et qu’il ne lui reste plus que quelques mois à vivre.

Cela donne à ce livre singulier quelque peu rétrospectif un éclairage crépusculaire et un caractère particulièrement émouvant, notamment dans les toutes dernières lignes de l’ouvrage, intitulé « roman » par Audiberti lui-même.

Lorsqu’aux dernières heures de sa vie, après avoir subi sans succès plusieurs opérations éprouvantes, il apprend que la municipalité d’Antibes vient de donner son nom à une place de sa ville natale, il ne peut s’empêcher de s’interroger devant ses proches dans sa chambre d’hôpital :

« Finalement, je suis mort ou je suis vivant ? »

Non, Jacques Audiberti, vous n’êtes pas mort, car un poète ne meurt jamais!

Non, vous n’êtes pas mort, car vous vivez, et vivrez dans nos esprits et dans nos cœurs!

Cinquante ans après, nous sommes venus ici vous le dire.

  • Marie-Louise Audiberti devant la maison de Lozère où Jacques Audiberti vint lesdenières années de sa vie
  • La plaque du souvenir
  • Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau
  • Grégoire de Lasteyrie et Jacqueline Bizet, Présidente de l’association Mémoire de Lozère
  • Marie-Louise Audiberti et Hervé Martin
  • Marie-Louise Audiberti et Grégoire de Lasteyrie
  • Madame Jacqueline Bizet
  • La plaque
  • Marie-Louise Audiberti et Hervé Martin, organisateur de la cérémonie
  • Marie-Louise Audiberti, Amélie Lainé, arrière petite fille d’Audiberti et Hervé Martin

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Anti colloque, mars 2015

21 mars 2015 par AAJA

Cinquante ans déjà qu’ Audiberti a disparu. En cet anniversaire, le poète revient en force : plusieurs livres paraissent, de lui et sur lui, en particulier un important Dictionnaire Audiberti. Diverses manifestations sont prévues pour honorer la mémoire de cet écrivain prolifique, et surtout le donner à entendre et à lire.

Ainsi, le 25 mars 2015, une journée entière lui a été consacrée à la Mairie du 6ème arrondissement, où différents connaisseurs de l’œuvre, écrivains, gens de théâtre, critiques, sont venus présenter leur Audiberti, dire quel texte, mis en perspective, leur a ouvert le monde infini de l’auteur, ce « Cavalier seul », comme le dit le titre d’une de ses pièces, dont on a vanté à juste titre un imaginaire baroque porté  par une invention verbale éblouissante.

Tous les textes donnés par les intervenants sont à retrouver dans le Cahier du Cinquantenaire, dans l’onglet l’Ouvre-boite de ce site.

  • JeanYves Guérin, Stéphanie Tesson & Pierre Vilar
  • Lakis Proguidis et Stéphanie Tesson
  • & Pierre Vilar
  • Lakis Proguidis
  • Jéremy Riou et Houdia Ponty
  • Stéphanie Tesson & Pierre Vilar
  • JeanYves Guérin, Marcel Maréchal & Jean-Claude Penchenat
  • Nelly Labère
  • Roger Bensky & Gilles Costaz
  • Agnès Spiquel, Serge Toubiana, Albert Dichy & Nelly Labère
  • Marie-Louise Audiberti

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LE MAL COURT AU THEÂTRE DE POCHE EN 2015

15 janvier 2015 par AAJA

UN EXERCICE ACROBATIQUE

 par Stéphanie Tesson

Pour jouer cette partition à la poésie sensuelle et brute, il faut des acrobates du texte, des musiciens de l’âme, des archers de la scène, qui sachent décocher les répliques comme des flèches, dont chacune doit atteindre le cœur et l’esprit du spectateur. L’imagination caracole, mobilisant les énergies. La langue d’Audiberti exige une articulation précise de la pensée, une diction particulière, ainsi qu’un sens endiablé du rythme. Les idées s’enchaînent vite, s’entrecroisent, se chevauchent, et pour les exprimer, il utilise un vocabulaire qui n’appartient qu’à lui. À ses interprètes de se mettre au diapason !

Il s’agit presque de musique, et si Mozart est cité à la fin de la pièce comme la consolation offerte au peuple de Courtelande en compensation du camouflet historique qu’il a reçu, ce n’est pas un hasard ! La liberté, le dynamisme, la gaieté du musicien ne sont pas étrangers à l’inspiration du poète.
Le mal court est conçu comme un menuet aussi corrosif que sucré, une fantaisie sauvage, « une bête cruelle et velue dans les plis de Fragonard », selon l’expression de son auteur. Que le spectacle soit à l’image de ces paradoxes, un joyeux hymne au « mal qui ne peut faire que du bien », lorsqu’il est adopté par la pureté comme simple credo de vie !

Cette nouvelle proposition de mise en scène dans le cadre même des origines de sa création est l’occasion de faire revivre un texte trop rarement monté, sa dernière exploitation parisienne ayant eu lieu il y a douze ans à la Comédie-Française, au Théâtre du Vieux-Colombier.
Le choix d’une esthétique de costumes résolument tournée vers une réinterprétation du XVIIIe siècle par les années1950, fait référence à l’époque où la pièce fut écrite et présentée pour la première fois. Il réinscrit Audiberti au cœur de son époque, accentue la distance prise avec tout réalisme, profondément contraire à son univers. Il affirme un désir de privilégier l’amusement, l’exubérance, le déguisement, sans pour autant renier la sincérité, qui est le principe-même de sa création. Il souligne également un désir de rapprochement complice avec l’œuvre, servie dans un cadre conforme à celui de sa naissance à la scène. Aucune transposition moderne ne nous a paru nécessaire à sa perception actuelle, ce qui témoigne de son absolue authenticité et de sa profonde valeur littéraire. Ce XVIIIe d’opérette dans lequel se situe l’action est un écrin fantasque, qui a pour seule vertu de conserver intacte une fable à la poésie intemporelle.

Quant aux interprètes incarnant les pantins de cette farce philosophique, ils épousent les caractères trempés et se partagent les répliques enjouées, inventées par l’auteur, qui les habille d’une seconde peau et les coule dans un moule original, celui des figures folkloriques qui, avec le temps, se font légendes.   

Voir l’affiche de la pièce

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