roman
Gallimard,
coll. Blanche,
1947,
241 pages
Le quatrième acte venait de s’achever.
Le théâtre du Four barbouillait d’enthousiasme mondain et cérébral. Le théâtre du Four ne figurait pas au nombre de ceux dont le nom revient souvent dans les critiques, associé à un genre, à un style, ceux des pièces qu’on y joue. Il restait parfois fermé toute une saison. Il lui arrivait de servir comme cinéma, ou pour quelque cycle de conférences. Des partis politiques y tenaient des séances oratoires. Un beau théâtre, pourtant, de l’année mille-neuf-cent-vingt, clavicules et pare-brise, lignes droites et surfaces miroitantes, Babylone chez le coiffeur, la basse Égypte au frigidaire.