Angers,
Au Masque d’or,
coll. Miroir,
1950,
76 pages
—
EXTRAITS
LA PLUIE SUR LES BOULEVARDS
[…]
L’ampère chamarré fils du lunisolaire,
vibrait de révérence à ce qui le tolère
et, morts le stade et l’hui, sur nos louches raglans
escortait, au cimier du désert des beuglants,
de la natale mer la fibre qui nous goûte.
Calme, la mer, là, donc, ouvrit, goutte après goutte,
sur le patrice, où tout prétendre se rebût,
inépuisablement sa ressource, et sans but,
frappant, de longs argents sans yeux pour les cadastres,
le roux grelottement de notre espèce d’astres.
La Pluie sur les boulevards,
rééd. Poésie/ Gallimard, 1995, page 44