roman
Paris,
Gallimard,
coll. Blanche,
1942,
271 pages
Puissance énorme des couleurs, filles et moires du rêve de la vie, c’est e, songeant à celle de l’azur que je commence ici d’écrire comment on atteint, par la chair, à la joie. Mais, cette chair, il faut la dépasser, la traverser.
Un homme, quelque fois, point des plus jeunes, s’amenait avec ses favoris jusque sous le menton, et la mouche au bas de la lèvre. Ou bien c’était une haute fermière, carrée dans son tablier, trois ou quatre verrues sur la figure. La carriole, dehors, attendait, dans le soleil, ou dans la petite pluie. La fermière achetait du tabac à priser. Ce tabac, pour l’instant, il apparaissait, joyeusement, à peser.