roman
Gallimard,
coll. Blanche,
1963,
238 pages
Rééd. Paris,
Gallimard,
coll. L’imaginaire,
1993,
371 pages
En l’honneur de la vie aux funèbres trompettes, j’entreprends d’écouter, dans mon corps, jour par jour, l’écho de ce futur qui ne cesse, dès qu’on le touche, de devenir du passé.
Paris. Vous connaissez Paris, sûrement. Et Coresse ? Coresse-en-Hurepoix. Une gare au commencement de la vallée de Chevreuse, entre deux lèvres boisées.
A Coresse, dans un site institué, farci de chênes, à l’angle de routes quelconques, le pavillon de meulières, le jardin étroit où meurt un cerisier, la salle à manger rigide, le sous-sol et sa chaudière à charbon, les pièces du haut flanquées, sous les symétriques déclivités de la toiture, de chambrettes bornées, par la pierre de la muraille, pleines d’un vrac de bouquins, magazines, cahiers, débris.